Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Deslivresaucoeur

30 novembre 2015

Laura Gallego Garcia - Deux cierges pour le Diable

104

 

"Quelqu'un qui oublie son passé aussi facilement ne peut pas comprendre la valeur que j'attribue au mien." p.213

"Vous ne vous contentez plus d'exterminer d'autres êtres vivants. Vous détruisez leur habitat, de manière irréversible. C'est bien pire. Il y a eu d'autres grandes extinctions de masse sur la Terre. Des catastrophes qui ont failli éteindre toute vie, des millions d'années avant que les premiers humains n'apparaissent. Mais ça n'a jamais été irrémédiable. Chaque fois, la vie avait la possibilité de ressurgir, et elle l'a fait. Les anges ont combiné leurs efforts pour que le monde ressuscite, encore et toujours. Mais maintenant... Vous ne détruisez pas seulement la vie: vous vous êtes attaqués aux conditions même de son existence. La terre, l'air, la mer. Lucifer lui-même n'oserait pas faire ça. Et le plus ahurissant, c'est que vous n'en êtes même pas conscients. Vous ne le faites pas exprès; ce n'est pas votre but. Simplement, votre manière de vivre, votre existence en soi, est une tragédie pour le reste de la planète." p.334

Publicité
Publicité
30 novembre 2015

Monica Murphy - Quadrilogie

DbXsF86Z

 

Tome 1 - Une semaine avec lui

"Seul un imbécile trébuche sur ce qui se trouve derrière lui." p.33

Tome 2 -

Tome 3 -

Tome 4 -

30 novembre 2015

Sara B Elfgreen et Mats Strandberg - Le cercle des jeunes Élues

99

 

A Engelsfors, en Suède, un élève est retrouvé mort dans les toilettes du lycée. Tout le monde pense à un suicide, sauf un groupe de six jeunes filles. Malgré elles, elles sont attirées vers un ancien parc d'attraction où elle découvrent qu'elles sont des sorcières et qu'elles vont devoir lutter ensemble contre une vieille malédiction.

30 novembre 2015

Jean-louis Fetjaine - La trilogie des Elfes

 

98

 

 

"Les hommes n'aiment pas la vie et pourtant ils ont peur de la mort. [...] Et c'est pour ça qu'il traînent cette amertume, cette violence, ce besoin de construire, de se perpétuer, d'imprimer leur marque sur cette terre. Pauvres hommes qui n'existent pas s'ils ne gravent pas leur nom sur l'écorce d'un arbre..." p.256

30 novembre 2015

Tony Diterlizzi et Holly Black - Les chroniques de Spiderwick

h518z4VJ8PCL

Après son divorce, Helen Grace a dû quitter New York avec ses jumeaux, Jared et Simon, et sa fille, Mallory, pour trouver refuge dans l'ancienne résidence de son grand-oncle, l'éminent naturaliste Arthur Spiderwick. Une nouvelle vie commence pour les Grace dans cette bâtisse isolée, un rien sinistre, où les trois enfants ne tardent pas à faire d'étranges rencontres. Après avoir mis à jour la cachette d'un espiègle farfadet, Jared découvre au grenier un somptueux ouvrage, rédigé par Arthur Spiderwick et orné d'illustrations d'animaux fantastiques de toutes espèces : Le Guide Arthur Spiderwick du monde merveilleux qui vous entoure. Bravant les avertissements solennels de son ancêtre, Jared ouvre le précieux livre, qui lui dévoile un univers merveilleux, peuplé de gobelins, de fées, de trolls, de sylphes délicats, d'oiseaux exotiques et de porcins voraces. Mais un ogre maléfique du nom de Mulgarath hante aussi ce Monde Invisible qu'il souhaite contrôler. Pour cela, il doit s'emparer du Guide. Prêt à tout pour parvenir à ses fins, le rusé Mulgarath tend un piège diabolique aux trois enfants, puis se lance avec sa meute hurlante à l'assaut de la Résidence...

Publicité
Publicité
30 novembre 2015

Tahereh Mafi - Saga Insaisissable

94

 

 

Tome 1 - Ne me touche pas

"Parfois, j'aimerais ne pas avoir besoin de dormir. Parfois je me dis que si je reste très, très tranquille, si je ne bouge plus du tout, les choses vont s'arranger. Je pense que si je me fige, je peux figer la douleur. Un jour, je ne bougerai pas pendant des heures. Je ne bougerais pas d'un centimètre. Si le temps se fige, rien ne peut aller de travers." p.32

"J'ai passé ma vie coincée entre les pages des bouquins. En l'absence de relartions humaines, j'ai noué des liens avec des personnages de papier." p.85

Tome 2 - Ne m'échappe pas95

"Comme si un interrupteur était cassé dans mon cerveau, comme si j'avais contracté une maladie qui me force à m'excuser pour tout, m'excuser d'exister, m'excuser de vouloir davantage que ce qu'on m'a octroyé, et je ne peux pas m'arrêter. C'est ce que je fais tout le temps. Je présente toujours mes excuses. Je m'excuse à jamais. Pour ce que je suis et ce que je n'ai jamais eu l'intention d'être, et pour ce corps dans lequel je suis née, cet ADN que je n'ai jamais demandé, cette personne dont je ne peux me défaire. Voilà 17 ans que j'essaie d'être différente. Tous les jours. J'essaie d'être quelqu'un d'autre pour quelqu'un d'autre." p.86

"La solitude est une chose bien étrange. Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruits, s'assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant que votre sommeil. Elle s'enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n'entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu'elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque Elle s'installe dans votre coeur, s'allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C'est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser. Vous vous réveillez le matin et vous vous demandez qui vous êtes. Vous n'arrivez pas à vous endormir le soir et tremblez comme une feuille. Vous doutez vous doutez vous doutez. Je dois. Je ne dois pas. Je devrai. Pourquoi je ne vais pas. Et même quand vous êtes prêt à lâcher prise. Quand vous êtes pr96êt à vous libérer. quand vous êtes prêt à devenir quelqu'un de nouveau. La solitude est une vieille amie debout à votre côté dans le miroir, elle vous regarde droit dans les yeux, vous met au défi de mener votre vie sans elle. Vous ne pouvez pas trouver les mots pour lutter contre vous-même, lutter contre les mots qui hurlent que vous n'êtes pas à la hauteur, que vous ne le serez jamais vraiment, jamais vraiment. La solitude est une compagne cruelle, maudite. Parfois, elle ne veut simplement pas vous abandonner." p.119-120

" Rien dans cette vie n'aura jamais aucun sens à mes yeux, mais je ne peux m'empêcher d'essayer de ramasser la monnaie en espérant qu'elle suffira à payer pour nos erreurs." p.329

"Alors j'essaie. J'essaie de toutes mes forces de me rappeler toutes les raisons pour lesquelles je suis censée le détester, j'essaie de me rappeler toutes les choses horribles que je l'ai vu accomplir. Mais je suis tiraillée parce que je comprends trop bien ce que c'est que d'être tiraillé. D'agir de telle ou telle façon parce qu'on ne sait pas faire autrement. D'accomplir tel ou tel acte parce qu'on pense que c'est juste, parce qu'on ne vous a jamais dit que c'était mal! Parce que c'est tellement dur d'être gentil envers le monde quand on a jamais éprouvé autre chose que de la haine. Parce que c'est tellement dur de voir de la bonté dans le monde quand on n'a jamais connu rien d'autre que la terreur." p.330

Préquelle - Ne me résiste pas97

"Il y a un truc qui bouillonne en moi. Un truc dont j'ai jamais osé profiter, un truc que j'ai peur d'identifier. Il y a une partie de moi qui donne des coups de griffes pour s'échapper de la cage où je l'ai enfermée, qui tembourine aux portes de mon coeur, qui supplie d'être libérée. Qui me supplie de lâcher prise. Chaque jour j'ai l'impression de vivre le même cauchemars. J'ouvre la bouche pour hurler, me battre, agiter les poings, mais j'ai les cordes vocales sectionnées, les bras engourdis et pesants, comme si j'étais prise au piège dans du ciment frais, et je crie mais personne ne peut m'entendre, personne ne peut m'atteindre et je suis coincée. Et ça me rend folle." p.74

Tome 3 - Ne m'abandonne pas

"Et nous sommes deux guillemets inversés, sans dessus dessous, accrochés l'un à l'autre à la fin de cette phrase, de cette condamnation à perpétuité. Piégés par des vies que nous n'avons pas choisies. Il est temps de briser nos chaînes." p.297

 

 

 

 

 

30 novembre 2015

Philippe Besson - Une bonne raison de se tuer

90

"C'est terrible, du reste, cette jeunesse dans l'église. Terrible. Samuel songe que ce n'est pas la place de la jeunesse, les endroits où l'on dit Adieu." p.178

"La solitude sentimentale, la fragilité sociale, le défaut d'avenir, le désarroi face au temps qui passe, l'inaptitude à trouver sa place, l'engourdissement général, une infirmité ou une imbécilité: ce ne sont pas les motifs qui manquent et ils s'additionnent." p.206

"Une mère qui perd son enfant connaît la détresse absolue, touche des profondeurs abyssales. Cette vérité rabâchée, mille fois entendue, prend tout son sens en cette minute. Elle éclate, là. Elle est dans le luisant des yeux. Dans l'effroi imbattable qui s'y révèle." p.213

"Il songe qu'il faudrait apprendre à se préparer aux disparitions afin de s'en protéger, mais la vérité c'est qu'on a pas assez d'imagination pour ça." p.251

"A quel moment les souvenirs cessent-ils de blesser? Voilà la question que Samuel se pose. A partir de quand cessent-ils d'être des larmes qui cisaillent les mollets? Il n'est pas idiot, il sait que cela ne se fera pas en un jour, qu'il lui faudra être patient, endurant, il sait qu'il y aura des accalmies et des rechutes, que, croyant avoir réappris à marcher, il tombera puis se relèvera, tombera à nouveau, se redressera encore, il sait que la route est longue, mais ça le tranquilliserait d'en connaître le bout pour être certain qu'il pourra tenir la distance." p.254

 

30 novembre 2015

Pierre Bottero - Les âmes croisées

 

br26325445_6116590

les-c3a2mes-croisc3a9es_pierre-bottero

30 novembre 2015

Charlotte Link - Le péché des anges

 

93

 

 

 

Maximilian et Mario sont des jumeaux parfaits. Le premier est interné depuis six ans dans un hôpital psychiatrique. Quel crime a-t-il commis ? Nul ne le sait... Lorsque Mario lui annonce qu’il part séjourner seul dans leur maison de famille, Maximilian panique. Pourquoi ce voyage le bouleverse-t-il autant ? Il décide de s’échapper de l’hôpital..

30 novembre 2015

Elizabeth Laban - Sujet: Tragédie

 

92

 

 

"J'avais envie de sortir. J'ai tendance à être un peu claustro. C'est bizarre car ce que je préfère au monde, c'est d'être caché à la vue des autres dans un petit endroit, mais il faut que ce soit moi qui le décide. Je n'aime pas être pris en otage et c'est l'impression que j'avais." p.25-26

"Je n'arrivais pas à me le retirer de la tête - l'image de ce petit albinos surgissant de derrière la table dans la classe de dessin. Pauvre petit bonhomme obligé de traverser la vie sous le regard insistant des gens en se demandant ce qui clochait chez lui." p.247

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Archives
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 5 043
Publicité